Exposé sur le zèbre

Exposé sur le zèbre

Les zèbres, avec leurs iconiques rayures blanches et noires, sont l'un des animaux les plus iconiques de la savane africaine. Derrière leur apparence, se cache une série d'adaptations et de comportements absolument fascinants qui font du zèbre un animal que l'on se doit d'étudier. C'est d'ailleurs ce que l'on a envie de faire dans cet article.

Poursuivez la lecture de cet article de PlanèteAnimal et découvrez dans ce petit exposé sur les zèbres que ces animaux utilisent leurs rayures pour se protéger des prédateurs, que leurs rayures sont comme nos empreintes digitales et bien d'autres informations qui vous permettront de mieux connaître le panda de la savane africaine !

Bonne lecture !

1. Leurs rayures les protègent des prédateurs

L'une des théories les plus largement acceptées au sujet des rayures du zèbre est qu'elles agissent comme un mécanisme de camouflage. Contrairement à ce que l'on pourrait penser, ce n'est pas pour se cacher dans l'herbe, mais pour confondre les prédateurs. Lorsqu'un troupeau de zèbres court, leurs rayures en mouvement créent un effet d'optique qui désoriente les lions et les hyènes, les empêchant de se concentrer sur un individu en particulier. Découvrez 8 animaux qui se camouflent !

Mais les rayures ne servent pas seulement à brouiller les pistes de ses prédateurs. Des études récentes ont montré qu'elles servent également de répulsif naturel contre les insectes. Les mouches tsé-tsé, porteuses de maladies mortelles telles que la trypanosomiase, évitent de se poser sur les surfaces rayées. Cela expliquerait pourquoi les zèbres ont évolué vers ce motif dans les régions où les insectes sont nuisibles. On croit aussi que les rayures aident à réguler la température corporelle, en créant de petits courants d'air entre les rayures, ce qui permet aux zèbres de rester au frais sous le soleil intense de l'Afrique.

2. Leurs rayures sont comme leurs empreintes digitales

Est-ce que vous vous êtes déjà demandé si tous les zèbres ont les mêmes rayures ? La réponse est un non catégorique. Chaque zèbre possède un motif unique de rayures, semblable aux empreintes digitales humaines. Ces marques varient en épaisseur, en espacement et en disposition, ce qui permet de distinguer chaque individu. Les chercheurs qui étudient ces animaux peuvent identifier des individus spécifiques simplement en analysant leurs rayures. Même les petits, à la naissance, reconnaissent leur mère grâce à ce motif distinctif.

3. Les zèbres créent des troupeaux hiérarchisés et des stratégies de survie

Les zèbres sont des animaux sociaux qui vivent en troupeaux structurés. Ces troupeaux se composent généralement d'un mâle dominant (appelé étalon), de plusieurs femelles et de leur progéniture. Contrairement à d'autres animaux herbivores qui forment de grands groupes mixtes, les zèbres maintiennent une organisation plus étroite, chaque membre ayant un rôle bien défini.

Lorsqu'ils se déplacent, ils le font en rangs ordonnés, les adultes protégeant les jeunes au centre. Cette stratégie leur permet non seulement de mieux se défendre contre les prédateurs, mais aussi d'optimiser leur énergie lors des longues migrations à la recherche d'eau et d'herbe. Ils disposent aussi d'un système de communication sophistiqué comprenant des hennissements, des sons gutturaux et même des expressions faciales, telles que des mouvements d'oreille, pour avertir d'un danger ou montrer leur soumission.

4. Les zèbres ont des capacités surprenantes

Bien qu'ils ne soient pas les animaux les plus rapides de la savane, les zèbres peuvent tout de même courir à 65 km/h sur de courtes distances. Mais leur véritable avantage réside dans leur endurance et leur agilité : ils sont capables de courir en zigzag pour échapper aux prédateurs, les épuisant avant qu'ils n'arrivent à les attraper.

Cependant, il y a des choses qu'ils ne peuvent pas faire. Contrairement aux chevaux, les zèbres ne peuvent pas être apprivoisés en raison de leur nature imprévisible et de leur fort instinct de défense. Ils ne sont pas non plus de bons nageurs, ce qui les rend vulnérables dans les régions où les rivières sont infestées de crocodiles, par exemple.

5. Les petits sont précoces et dépendent de leur mère

Une autre petite information qui vous surprendra sur les zèbres est que les bébés zèbres sont un exemple d'adaptation rapide. Au bout de 20 mn après leur naissance ils peuvent déjà marcher, et en moins d'une heure ils peuvent courir avec le troupeau. Cette capacité est cruciale pour leur survie, car les prédateurs rodent toujours.... Les mères sont extrêmement protectrices et elles gardent une relation très étroite avec leurs petits, qu'elles reconnaissent grâce à leur odeur et leur voix.

6. Les zèbres sont en voie d'extinction

Il existe trois espèces de zèbres :

  • Le zèbre des plaines (Equus quagga), le plus commun.
  • Le zèbre de montagne (Equus zebra), en danger critique d'extinction.
  • Le zèbre de Grévy (Equus grevyi), le plus grand.

La perte d'habitat et le braconnage ont considérablement réduit leurs populations, en particulier dans le cas du zèbre de Grévy, dont il ne reste qu'environ 2 000 individus à l'état sauvage.

7. Ils ont une mémoire prodigieuse

Dans les savanes africaines arides, où l'eau est rare pendant de longues périodes, les zèbres ont développé une étonnante capacité à mémoriser l'emplacement des sources d'eau. Des études ont montré qu'ils peuvent mémoriser des itinéraires migratoires de plusieurs centaines de kilomètres et revenir année après année aux mêmes points d'eau, même après de longues périodes de sécheresse.

Cette capacité profite non seulement aux zèbres, mais aussi aux autres espèces qui suivent leurs itinéraires pour trouver de l'eau. Les scientifiques pensent que cette mémoire géographique exceptionnelle se transmet de génération en génération, les zèbres les plus âgés du troupeau guidant les plus jeunes vers ces ressources vitales.

8. Ils se toilettent les uns les autres pour renforcer leur lien

Les zèbres ont développé une pratique sociale fascinante connue sous le nom d'« allogrooming » ou toilettage mutuel, qui consiste à passer beaucoup de temps à se mordiller doucement le cou et le dos les uns les autres. Ce comportement va bien au-delà de la simple hygiène, même s'il permet d'éliminer les parasites et de nettoyer les zones difficiles d'accès. Il s'agit d'un rituel social complexe qui remplit de multiples fonctions :

  1. Cela agit comme un relaxant naturel qui permet une réduction du stress du groupe.
  2. Cela renforce les liens d'affection, en particulier entre les mères et leurs petits.
  3. Cela renforce la structure hiérarchique du troupeau.

Plus intéressant encore, cet échange de soins suit un protocole social strict, les zèbres de rang supérieur recevant souvent plus d'attention que leurs subordonnés, ce qui révèle la dynamique sociale sophistiquée qui se cache derrière leurs rayures blanches et noires.

9. Les zèbres peuvent dormir debout

Saviez-vous que les zèbres peuvent dormir debout ? Comme les chevaux, et afin d'optimiser leurs chances de survivre, les zèbres ont développé la capacité de dormir debout. De cette manière, ils se reposent tout en restant sur leur garde !

Malgré cela, c'est lorsqu'ils dorment allongés qu'ils atteignent le sommeil paradoxal et peuvent donc rêver.

10. Ils communiquent grâce à une grande variété de sons

Les zèbres disposent d'un système de communication complexe composé de différents sons :

  • Long braiment : il l'utilise pour localiser les autres membres du troupeau.
  • Cri aigu : lorsqu'ils ressentent de la douleur ou de la colère.
  • Grognements et reniflements courts : lorsqu'ils détectent une menace. Ces sons servent à alerter les autres.
  • Des sons doux, semblables à des écorces : utilisés par les mères et leurs petits pour communiquer sans attirer l'attention des prédateurs.

Connaissiez-vous toutes ces informations sur le zèbre ?

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Bibliographie
  • Caro, T. (2019). Zebra stripes. University of Chicago Press.
  • Caro, T., Izzo, A., Reiner Jr, R. C., Walker, H., & Stankowich, T. (2014). The function of zebra stripes. Nature communications, 5(1), 3535.
  • Klingel, H. (1969). The social organisation and population ecology of the plains zebra (Equus quagga). African Zoology, 4(2).
  • Seeber, P. A., Franz, M., Greenwood, A. D., & East, M. L. (2019). Life history stage and extrinsic factors affect behavioural time allocation in plains zebras (Equus quagga) in the Serengeti ecosystem. Behavioral Ecology and Sociobiology, 73, 1-13.